Je lis chez Gromike qu'Anshe Chung ouvre un magasin où tous les objets sont à 10L$.

Nous ne sommes plus dans l'univers des freebies là, rien à voir avec des notions de partage. Ceci dit, je ne sais pas si c'est «bien» ou «mal» et je ne crois pas que ça ait la moindre importance. La notion de bas coût n'est pas la même en Chine et en France et, Second Life étant - comme sur la planète d'ailleurs - un univers global il est logique que cela arrive.

Les prix pratiqués vont être ressentis comme une concurrence déloyale, semble dire Gromike. Mais où se trouve la concurrence? Qui est le plus à aider? Celui qui crée et vend des articles dans un cadre de loisirs ou celui qui touche un salaire pour son usinage?

La seule question qui se pose, à mon avis, c'est de savoir si les travailleurs sont justement rémunérés, s'ils ont la possibilité de se syndiquer, s'ils peuvent faire valoir leur droits comme salariés, s'ils travaillent dans de bonnes conditions. Faudra-t-il, pour cela, mettre de l'éthique sur l'étiquette aussi sur Second Life? Que sur (c'est à dire dans une notecard) chaque objet soient indiqués le temps passé, le coût en matières premières, les conditions dans lequel le travail a été réalisé, si le travail a été produit comme loisirs ou pour payer son loyer et manger dans la vie carbonée?