Il y a juste un peu plus d'un an, se réunissaient pour la première fois une poignée d'écolos.

Hier, l'ecolo green team se retrouvait, comme très souvent, à nouveau, après une année d'activisme intense (cf par exemple , , , , liens non exhaustifs). Pour la première fois je crois, nous avons débattu sérieusement d'options politiques, même si ce n'était pas prévu. Nous savions qu'elles nous diviseraient, c'est ce qui se produisit. C'est tout l'affrontement de ce que nous appelons aujourd'hui la social-démocratie et de la gauche radicale qui s'est rejoué hier soir, une nouvelle fois, comme depuis plus d'un siècle et demi. La société française est ainsi faite.

Je ne vais pas commenter ou redonner tout ce qui a été dit hier, cela ne serait pas utile, pas plus que le sujet de la discussion et du vote qui, finalement, n'ont été que des révélateurs. En tout cas, l'option choisie ne me correspond pas, ça, c'est certain. J'ai donc quitté ma fonction d'owner et abandonné mes privilèges sur le groupe ecolo green team. Je reste tout de même dans le groupe, tout comme j'ai pu être dans d'autres groupes dont je ne partageais pas les idées, simplement pour m'informer.

Et maintenant?

Je n'en sais rien.

Réfléchir.

Laisser du temps au temps.

Mais laisser l'ecolo green team poursuivre son chemin.

Le titre de ce billet est évidemment très amèrement ironique vue la taille du groupe ecolo green team. Je copie/colle, cependant, une partie du discours de Léon Blum, lors de la conclusion du Congrès de Tours. Remplacez les mots par ceux adéquates.
«Quel sera le nouveau parti que vous voulez créer ? Au lieu de la volonté populaire se formant à la base et remontant de degré en degré, votre régime de centralisation comporte la subordination de chaque organisme à l'organisme qui lui est supérieur ; c'est au sommet un comité directeur de qui tout doit dépendre, c'est une sorte de commandement militaire formulé d'en haut et se transmettant de grade en grade, jusqu'aux simples militants, jusqu'aux simples sections… Nous sommes convaincus jusqu'au fond de nous-mêmes que, pendant que vous irez courir l'aventure, il faut que quelqu'un reste garder la vieille maison… Les uns et les autres, même séparés, resteront des socialistes ; malgré tout, restons des frères qu'aura séparés une querelle cruelle, mais une querelle de famille, et qu'un foyer commun pourra encore réunir.»