Je ne sais pas comment font les blogueurs.... Je n'ai pas le temps de parler de la soirée électorale sur l'ile Verte, si importante pourtant, la rencontre bien différente avec Dahud (dans les fiches données, il ne manquait que les 10 conseils de Mackenzie), l'excellente soirée sur les OGM (dont Nessy fait un bon verbatim), l'inauguration de la salle des Explorateurs francophones qui fut certainement un succès vu l'immense lag ;-), la soirée bourdieusienne (réédition ce soir 22h, heure de Rennes, intéressant pour avoir des informations sur la réelle représentativité sociologique de nos élus municipaux IRL). Non, je n'ai pas le temps de vous parler de tout ça, car j'ai mis Computair dans le Jardin Vert.



Computair est donc un agent conversationnel hébergé par Pandorabots. J'utilise le script de Seneca pour faire le lien entre le web et Second Life. Actuellement, le script est dans la sphère que vous voyez sur la photo (ici, en conversation avec Nessy) mais il peut évidemment être mis dans n'importe quel objet. Les gros inconvénients que je note:
  • Computair ne peut parler qu'à une personne à la fois. Dans le Monde, quand une personne se met à parler (sur le canal 0), la première phrase n'est pas retenue par le robot. La phrase «MY NAME IS AVATAR NAME» est envoyé au serveur. Si l'avatar n'est pas connu, Computair retourne automatiquement qu'il n'a pas de réponse. La personne croit qu'il s'agit d'une réponse à sa question.... mais il n'en est rien. Lorsque plusieurs personnes discutent à proximité (c'est à dire à moins de 20 mêtres) du robot, il passe donc son temps à envoyer les noms des avatars au serveur et à retourner soit des formules de salutations (dans le cas où les avatars sont connus), soit qu'il n'a pas de réponse (en anglais). De ce fait, j'ai mis la sphère à 50 mêtres du sol, histoire de limiter cela (un avatar peut maintenir un vol stationnaire, sans tomber, à 50 mêtres, d'après mes observations et déductions).
  • Dans le Monde (contrairement à ce qui se passe sur le web), chaque interaction est une conversation en tant que telle. Ca va fortement limiter les possibilités de contextualisation des réponses.
  • Le nombre de caractères pour la réponse est limité (par Pandorabots).
  • Les accents passent mal entre le Monde et Pandorabots.
  • Pandorabots ne reconnait pas toutes les ponctuations (notamment le point d'interrogation si important pour différencier une question d'une affirmation).
Computair est en phase d'apprentissage, en français. Il y a très peu de ressources francophones sur l'entraînement de tels robots, je n'ose imaginer le nombre d'heures qu'il a fallu avant que des versions anglophones s'approchent du test de Turing.

J'y retourne, plus il y a d'interactions, mieux c'est :-)