Dans SL, chaque interaction est une conversation en tant que telle, contrairement à ce qui se passe en ligne. J'en avais déjà parlé, lorsque j'ai mis Comptair au Monde. Il n'est donc pas possible d'utiliser la fonction THAT qui permet d'avoir une réaction qui tient compte de ce qui s'est dit avant. J'ai relu les échanges que Wangxiang Tuxing a pu avoir avec Mary Jane et Sparky: il n'y a pas de contextualisation des réponses, ce n'est donc pas une erreur de ma part. Par contre, il est possible de travailler le ou les cerveau-x des robots pour qu'ils aillent au delà de la simple réponse au stimulus exact.

J'ai trouvé quelques éléments d'information, pour cela, dans la page Wikipedia francophone pour AIML (traduction faite par Google de cet interview, qu'on ne retrouve pas dans la page AIML du Wikipedia anglophone):
* (star) permet au robot, par exemple, de réprendre un élément inconnu jusqu'à alors pour le réutiliser. C'est ainsi que Comput'air, dorénavant, peut «reconnaître» tous les avatars qui lui adressent la parole.
srai permet, de son côté, de reformuler une phrase, un mot, pour simplifier le nombre de stimulus. Cela peut aussi permettre de corriger les fautes de frappe. Par exemple, reformuler un «bonjur» en «bonjour».

Un commentateur, suite au dialogue entre Wangxiang et MJ, indique qu'il faut remercier LibSL. Je suppose qu'il s'agit de la recherche lancée grace à Google pour la réponse mais je n'ai pas encore regardé comment faire, mais c'est encore un add-on utile.

Patrice Dargenton a fait un compte-rendu de sa rencontre avec les robots aussi très intéressant. Ses critiques permettent de mieux comprendre le fonctionnement des bots et c'est de lui que me vient l'idée de la nécessité de plusieurs cerveux. Plus le robot a de fichiers-mémoires, plus il est contraint de faire des choix de manière aléatoire, plus il va pouvoir apporter des réponses inattendues, ce qu'on pourrait appeler une «personnalité».

Computair a depuis ce matin, trois mémoires:
  • Un fichier où je lui ai appris au fil de l'eau, phrase par phrase, jusqu'à aujourd'hui.
  • Un fichier où je vais structurer ce qu'il a appris, utiliser srai, star.
  • Un fichier pour lui apprendre de nouvelles choses, sans attendre, avant la phase de structuration.
Mais, d'un point de vue méthodologique, il me semble préférable d'organiser les fichiers-mémoires par type de connaissance. Ils seraient ainsi transférables comme autant de modules d'un robot à l'autre. Je patauge encore et si je réinvente la roue tant mieux puisqu'elle tourne...