Les choses bougent dans l'écosystème économique français autour des mondes virtuels.

Reprenons la chronologie des évènements.

Suite à la rencontre entre Philip Rosedal et quelques éminents acteurs de Second Life (rencontre maintenant transcrite et traduite sur le blog de SLCamp, merci à Jahi Greggan) et, le 27 avril, c'est Gromike qui ouvre le bal: «A l’avenir il faudrait peut être que les quelques impliqués se fédèrent car il ne faudra rien attendre de Linden lab en terme de communication pour l’instant.» (appel que je relayais en une le 28). ExtraLab n'est pas en reste: «ne serait-il pas temps de rapprocher nos énergies sur un marché dont les contours commencent tout juste à se dessiner?»

Le 30, c'est Pierre-Olivier qui reprenait la balle au b(l)ond.

Depuis d'autres acteurs qui se sont montrés intéressés (et j'en ai certainement laissé passer): LePressing, JeanRem (pour Imarginal),Kerunix, Ange.

Hier, Pierre-Olivier écrivait aux «principales agences». Si vous avez été oublié, ou que vous pensez qu'il y a un oubli, vous pouvez toujours le dire ;)

Quoi qu'il en soit, et vu que cela semble s'orienter vers le business (il y a pourtant des associations et galéristes sérieux sur SL ;-)) , j'espère que cela n'enfermera pas Second Life (oui, je sais, Pierre-Olivier, tu parles de mondes virtuels, et pas seulement de SL ;-)) dans des visions marketing, où l'opposition RP/Plateforme serait renforcée. Où ce serait la mise en avant du marché, de plateformes publicitaires pour des marques, qui passerait avant tout le reste. Mais je ne le crois pas (et je connais assez Pierre-Olivier maintenant pour dire qu'il pense aux résidents et que l'économique est, pour lui, juste un outil efficace pour faire des choses et pas une fin en soi).

Il existe au moins deux raisons rationnelles pour que les acteurs économiques des mondes numériques coopèrent et que cela soit profitable à tous:
1. Le marché n'a pas de limite, les besoins sont supérieurs à l'offre des agences.
2. La nature même des plateformes que sont les univers numériques engendrent des raisonnements similaires et sur lesquels il est possible de faire une promotion des mondes virtuels. Par exemple, je note que David vante l'énorme avantage financier que représentent les réunions InSl et termine par «Vous avez bien noté que je n'ai même pas évoqué l'aspect environnemental ;)» et, comme pour poursuivre, JeanRem débute un billet sur les systèmes de travail collaboratif dans les mondes virtuels par ces mots: «À l’heure du réchauffement climatique, on conçoit aisément tous les avantages du télétravail. » Il devrait donc bien être possible qu'Imarginal et StonfieldInWorld se retrouvent sur des positions communes (et pas seulement sur le cassoulet), déjà ;-)

Par contre, je rejoins Laure: où sont les femmes?

Update: la réunion aura lieu le 14 mai - infos chez Pierre-Olivier.